L'ancien directeur de CNPC, un important groupe pétrolier public chinois, fait l'objet d'une enquête pour des soupçons de corruption, ont indiqué vendredi les autorités, au moment où le nombre de cas semble se multiplier ces dernières semaines.
Wang Yilin a été entre 2015 et 2018 le patron de CNPC ainsi que le plus haut représentant du Parti communiste de l'entreprise.
Cette formule est souvent utilisée par les autorités pour désigner des faits de corruption ou de malversation.
Elle peut également désigner dans certains cas un irrespect de la ligne politique du Parti communiste chinois (PCC).
Depuis son arrivée au pouvoir il y a une décennie, le président chinois Xi Jinping a lancé une vaste campagne de lutte contre la corruption, parfois profondément enracinée dans l'administration et les entreprises étatiques du pays.
Cette campagne, populaire auprès de l'opinion, est également soupçonnée de servir à écarter les personnalités opposées à la ligne du président.
En janvier déjà, un ancien directeur général de CNPC, a été arrêté pour des soupçons de corruption.
En décembre, le Parlement réuni en session a approuvé un durcissement des peines pour les cas de corruption.