ÉDITION:

Chaos au Congrès américain: le candidat républicain au poste de "speaker" renonce

La rédaction
16:2313/10/2023, vendredi
MAJ: 13/10/2023, vendredi
AFP
Le chef de groupe des républicains, Steve Scalise. Crédit photo: JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Le chef de groupe des républicains, Steve Scalise. Crédit photo: JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Face à des négociations interminables et sans issue, le candidat républicain au poste de chef de la Chambre des représentants américaine a renoncé jeudi soir à se présenter, laissant le Congrès s'enfoncer davantage dans la crise. 

L'élu de Louisiane Steve Scalise, chef de groupe des républicains avait remporté mercredi dernier de justesse une élection informelle pour remplacer Kevin McCarthy, destitué le 3 octobre, en tant que "speaker" de la Chambre. 


Mais faute de soutien suffisant au sein de son parti, dévoré par des querelles fratricides entre élus modérés et trublions trumpistes, il a annoncé jeter l'éponge.

"Ça a été une sacrée aventure et il y a encore du travail. Je viens de dire à mes collègues que je retire mon nom comme candidat au poste de speaker"
, a déclaré Scalise à des journalistes. 

Avec cette annonce, la quête d'un nouveau chef pour le Congrès américain, paralysé depuis plus d'une semaine, s'annonce de plus en plus épineuse. 


Destitution historique


L'immense majorité des pouvoirs de cette institution ont été suspendus par la destitution surprise du "Speaker" Kevin McCarthy, qui a mis à nu les fractures béantes qui traverse le camp des conservateurs américains, à un an de la présidentielle de 2024. 

Face à leur incapacité à s'entendre sur son successeur, cette chambre, censée être l'une des plus puissantes du monde, est dans une paralysie inouïe.


Les États-Unis ne sont actuellement pas en mesure de voter une quelconque nouvelle aide à Israël, allié historique ni même une enveloppe supplémentaire pour l'Ukraine, en discussion depuis des semaines.


Une pagaille dont la première puissance économique mondiale - encore attachée à son rôle de gendarme du monde - aurait aimé se passer.


Sans "speaker", le troisième personnage politique aux États-Unis, le Congrès américain ne peut pas non plus voter un nouveau budget pour l'État fédéral.


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