Face à des négociations interminables et sans issue, le candidat républicain au poste de chef de la Chambre des représentants américaine a renoncé jeudi soir à se présenter, laissant le Congrès s'enfoncer davantage dans la crise.
L'élu de Louisiane Steve Scalise, chef de groupe des républicains avait remporté mercredi dernier de justesse une élection informelle pour remplacer Kevin McCarthy, destitué le 3 octobre, en tant que "speaker" de la Chambre.
Avec cette annonce, la quête d'un nouveau chef pour le Congrès américain, paralysé depuis plus d'une semaine, s'annonce de plus en plus épineuse.
Destitution historique
Face à leur incapacité à s'entendre sur son successeur, cette chambre, censée être l'une des plus puissantes du monde, est dans une paralysie inouïe.
Les États-Unis ne sont actuellement pas en mesure de voter une quelconque nouvelle aide à Israël, allié historique ni même une enveloppe supplémentaire pour l'Ukraine, en discussion depuis des semaines.
Une pagaille dont la première puissance économique mondiale - encore attachée à son rôle de gendarme du monde - aurait aimé se passer.
Sans "speaker", le troisième personnage politique aux États-Unis, le Congrès américain ne peut pas non plus voter un nouveau budget pour l'État fédéral.