Birmanie: les mines terrestres ont fait trois fois plus de victimes en 2023

10:444/04/2024, Perşembe
AFP
Les mines terrestres et les munitions non explosées ont tué ou blessé près de trois personnes chaque jour au Myanmar l'année dernière, a déclaré l'ONU le 4 avril 2024.
Crédit Photo : STR / AFP
Les mines terrestres et les munitions non explosées ont tué ou blessé près de trois personnes chaque jour au Myanmar l'année dernière, a déclaré l'ONU le 4 avril 2024.

En Birmanie, le nombre de civils blessés ou tués par des mines terrestres ou des munitions non explosées a triplé l'an dernier, a indiqué jeudi l'Unicef, déplorant plus de 20% d'enfants parmi les victimes.

"L'usage de mines terrestres n'est pas seulement condamnable, mais peut constituer une violation du droit humanitaire international"
, a rappelé Debora Comini, directrice régionale pour l'Asie de l'Est et le Pacifique, citée dans le communiqué.

L'agence des Nations unies pour l'enfance a recensé 1.052 victimes 188 personnes tuées et 864 blessées en 2023, contre 390 l'année précédente. Il y a eu 226 incidents impliquant un enfant, pour 59 morts.


Quelque 35% des victimes viennent de la région de Sagaing (nord), devenue après le coup d'Etat de 2021 l'un des bastions de la résistance aux généraux. Le pays est ravagé par un conflit civil opposant la junte à ses opposants ethniques et politiques.

La Birmanie n'a pas signé la convention des Nations unies qui interdit la production, le stockage et l'emploi des mines antipersonnel. L'armée est régulièrement accusée de commettre des atrocités et des crimes de guerre.


Plus de 6.000 personnes ont été tuées par des combattants anti-coup et des groupes ethniques minoritaires, selon la junte. La répression militaire contre toute forme de dissidence a fait plus de 4.800 morts, selon un groupe local de surveillance.


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