Bande de Gaza: Le bilan des victimes augmente à près de 40 700 tués sous les attaques incessantes d'Israël

20:1731/08/2024, samedi
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Des Palestiniens pleurent leurs proches, tués lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 août 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Des Palestiniens pleurent leurs proches, tués lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 août 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.

Le bilan des victimes dans la bande de Gaza a augmenté à près de 40 700 tués, avec la mort de 89 Palestiniens durant les deux derniers jours, tués par l'armée israélienne, a rapporté ce samedi le ministère de la Santé de Gaza. L'offensive israélienne incessante, qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, a également fait 94 060 blessés, selon le ministère.

"Les forces israéliennes ont tué 89 personnes et en ont blessé 205 autres, lors de 5 "massacres" contre des familles au cours des dernières 48 heures",
a déclaré le ministère.

De nombreuses victimes demeurent coincées sous les décombres, sans possibilité de les secourir par les sauveteurs, en raison des bombardements continus, a indiqué le ministère.


Malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies stipulant un cessez-le-feu immédiat, Israël a poursuivi sa campagne militaire dans la bande de Gaza, qui a débuté après une attaque du groupe palestinien Hamas du 7 octobre.


La situation à Gaza s'est rapidement détériorée, engendrant de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments dans l'enclave à cause du siège imposé par Israël. Une grande partie de Gaza n'est désormais que ruines, avec une crise humanitaire qui ne cesse de s'aggraver.


Israël est actuellement accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui a émis une ordonnance sommant l'État hébreu de stopper ses opérations militaires à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge, avant que cette ville du sud de l'enclave ne soit à son tour envahie par l'armée israélienne le 6 mai dernier.


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