Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, lors de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies au siège des Nations Unies à New York aux États-Unis, le 24 septembre 2024.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a averti mardi les États membres sur le danger de voir le Liban "se transformer en un autre Gaza", dans un contexte de tensions croissantes avec Israël.
Lors de l'ouverture de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, Guterres a mis en lumière les
"défis sans précédent"
que traverse le monde, appelant à des solutions globales.
Dans son discours, Guterres a évoqué des crises mondiales exacerbées par le changement climatique, des conflits armés sans issue et une menace nucléaire imminente.
Il a décrit la situation actuelle comme étant
"politiquement indéfendable et moralement intolérable"
, citant des violations flagrantes des droits humains et des résolutions de l'ONU à travers le monde, y compris au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe.
Antonio Guterres a mis en garde contre l'escalade entre Israël et le Liban, affirmant que le Liban est
"au bord du gouffre."
Il a averti que le monde ne peut pas permettre que le Liban devienne un nouveau Gaza, et a dénoncé le
"châtiment collectif "
infligé aux Palestiniens.
Guterres a réitéré la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et d'une solution à deux États pour garantir une paix durable.
Le Secrétaire général a insisté sur la nécessité de réformer les institutions internationales comme le Conseil de sécurité des Nations Unies, jugeant qu'elles sont devenues obsolètes. Il a souligné que sans réforme, la fragmentation et la perte de légitimité sont inévitables.
Guterres a également évoqué deux menaces existentielles: le changement climatique, qu'il a décrit comme un
"effondrement imminent",
et l'intelligence artificielle, qu'il considère comme un risque global mal maîtrisé.
Il a exhorté les États à agir pour orienter le monde vers un avenir plus durable et équitable.
Philemon Yang, président de l'Assemblée générale, a rappelé l'urgence des défis mondiaux, notamment en matière d'objectifs de développement durable et de crise climatique.
Il a souligné que seule une solution à deux États pourrait apporter la paix tant attendue au Moyen-Orient.
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