Le baril de Brent de référence internationale s'est échangé à 84,25 dollars le baril à 09 h 57, heure locale (06 h 57 GMT), avec une baisse de 0,19 % par rapport au cours de clôture des échanges du vendredi dernier qui ont fixé les prix du baril à 84,41 dollars.
Le baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s'est, pour sa part, échangé à 80,44 dollars le baril, avec une baisse de 0,17 % par rapport au cours de clôture du vendredi à 80,58 dollars le baril.
Les cours du pétrole ont atteint leur seuil le plus haut depuis janvier 2022, le baril de Brent a dépassé brièvement les 85,09 dollars, lors des échanges du vendredi, à un moment où les investisseurs devaient digérer la dernière décision prise par la Réserve fédérale américaine d'augmenter les taux d'intérêt de 25 points de base, comme c’était prévu.
Néanmoins, de nouvelles baisses de cours ont été stoppées dans l'espoir que la Chine publie un plan de relance pour stimuler son économie en réponse aux nouvelles données indiquant des tendances baissières.
La Russie, l'Arabie saoudite et l'Algérie ont convenu de nouvelles réductions de la production pétrolière en juillet, qui viennent s’ajouter aux plafonds de production déjà prévus par l’Alliance OPEP+ fixant la production quotidienne à environ 2 millions de barils par jour (bpj) en octobre 2022 et 1,6 million de bpj en mai 2023.
La Russie a annoncé une réduction de ses exportations de pétrole de 500 000 barils par jour (bpj) en août pour assurer la stabilité du marché.
Cette décision avait été prise le jour même où l'Arabie saoudite et l'Algérie avaient annoncé des réductions de leurs propres productions de 1 million de bpj et 20 000 bpj, respectivement.