Le président iranien Ebrahim Raisi (G) et le Président turc Recep Tayyip Erdogan (D) assistent à la 8e réunion du Conseil de coopération de haut niveau Türkiye-Iran au complexe présidentiel d'Ankara, en Turkiye, le 24 janvier 2024.
"La Türkiye et l'Iran, deux puissances régionales, doivent renforcer leur coopération en faveur du développement et de la stabilité", a assuré le leader turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan a prononcé mercredi un discours lors du
"Forum d'affaires Türkiye-Iran"
organisé au complexe présidentiel à Ankara dans le cadre de la visite du président iranien, Ebrahim Raïssi en Türkiye.
"La Türkiye et l'Iran, deux puissances régionales, doivent renforcer leur coopération en faveur du développement et de la stabilité",
a souligné Erdogan avant d'ajouter:
Nous sommes déterminés à atteindre l'objectif de 30 milliards de dollars d'échanges commerciaux avec l'Iran.
Par ailleurs, Erdogan assure que la création de nouveaux postes frontaliers avec l'Iran est à l'ordre du jour, ainsi que la mise en place de centres économiques frontaliers afin de développer les échanges entre les deux pays.
"Nous n'avons pas mis fin à nos relations économiques et commerciales avec notre voisin iranien en raison des sanctions et nous ne le ferons pas",
a-t-il lancé.
Erdogan rappelle que la Türkiye et l'Iran sont deux pays voisins et frères, avec une population totale de plus de 170 millions d'habitants, des ressources et une main-d'œuvre considérable.
"Nos pays, qui ont été le berceau de civilisations tout au long de l'histoire, entretiennent des relations profondément enracinées et multidimensionnelles",
a insisté le leader turc.
Erdogan a de nouveau plaidé pour la création d'un État palestinien indépendant et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, sur la base des frontières de 1967.
"Nous travaillons de toutes nos forces pour arrêter les massacres, établir un cessez-le-feu et ouvrir la voie à une paix durable dans la région",
a-t-il martelé avant de poursuivre:
"Ceux qui tentent de s'élever par l'oppression connaîtront une fin misérable. Dans ce processus, la victoire reviendra aux Palestiniens".
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