Fin mai, une personne paraplégique, atteinte au niveau des vertèbres cervicales, a pu pour la première fois retrouver un contrôle naturel de la marche par la pensée, grâce au couplage de deux technologies rétablissant une communication entre le cerveau et la moelle épinière.
Parallèlement, l'entreprise Neuralink que le milliardaire Elon Musk a lancé en 2016, espère redonner de l'autonomie aux personnes paralysées via des implants cérébraux, avant de lier le cerveau humain aux machines. Elle a été autorisée fin mai aux États-Unis à réaliser de premiers tests sur des humains.
Grâce à leur caméra, les iPhone ou autres Android disposent d'applications pour identifier les personnes et décrire les objets présents autour d'eux: utile pour trouver la porte la plus proche ou le bouton d'un micro-ondes, par exemple.
En mai, Apple a annoncé la fonctionnalité Live Speech qui permettra de s'exprimer par écrit lors de conversations téléphoniques ou en visio, avec une retranscription audio de ses propos pour son interlocuteur.
Apple a travaillé avec l'organisation fondée par le joueur de NFL Steve Gleason atteint de la maladie de Charcot, a expliqué à l'AFP, à l'occasion du salon VivaTech,Sarah Herrlinger, qui dirige les projets d'accessibilité de l'entreprise.
Une personne sur trois touchée par cette maladie risque de perdre la parole, précise-t-elle.
Grace à l'IA de Google Deepmind, l'application de vision assistée Lookout permettra à l'utilisateur d'interroger son appareil sur le contenu de n'importe quelle image.
Les solutions apportées par l'IA "sont susceptibles d'offrir beaucoup d'autonomie aux personnes aveugles et malvoyantes, et sont parfois adoptées sans même qu'on s'en rende compte", appuie Manuel Pereira, responsable du pôle accessibilité de l'association Valentin Haüy.
La start-up française Sonar Vision développe par exemple une technologie de guidage des personnes malvoyantes dans certaines villes, et la jeune pousse Equally AI verrait bien ChatGPT améliorer l'accessibilité des sites web.