![Des membres présumés de l'armée congolaise, des miliciens du Wazalendo (Patriotes en swahili) et d'autres forces congolaises marchent en ligne tout en étant escortés par des membres du groupe armé M23 à Goma le 28 janvier 2025.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2025/1/29/b4557bc6-3slhd14prukwbse1f1c2q.jpeg)
La ville stratégique de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est en proie à une offensive du groupe rebelle M23/AFC, appuyé par l'armée rwandaise selon Kinshasa.
L’ONU craint une catastrophe humanitaire et un effondrement de l’ordre public, alors que l’aéroport et plusieurs secteurs stratégiques sont passés sous contrôle rebelle.
L'ONU s'inquiète d'une détérioration rapide
Mardi, le porte-parole d'Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, a alerté sur la situation critique:
- L’aéroport de Goma est sous contrôle du M23.
- Les armes prolifèrent dans la ville, augmentant le risque d’effondrement de l’ordre public.
- L’artillerie lourde et les mortiers sont utilisés dans des zones densément peuplées, aggravant la menace pour les civils.
Un exode massif et des réfugiés dans les camps de l'ONU
La Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) est devenue un dernier refuge pour des milliers de civils et soldats congolais.
- 1 200 soldats FARDC ont trouvé refuge dans le camp du bataillon uruguayen.
- Un millier de militaires supplémentaires n’a pas pu y accéder.
- De nombreux déplacés ont fui vers le Rwanda et d’autres provinces.
Toutefois, Vivian van de Perre, représentante adjointe de la MONUSCO, a reconnu que les camps ne pouvaient pas accueillir autant de réfugiés.
Une crise alimentaire en préparation
Le M23: un conflit enraciné dans des tensions régionales
Le Mouvement du 23 Mars (M23), formé en 2012, avait été défait en 2013 par les FARDC et la MONUSCO avant de reprendre les armes en 2022.
Vers une escalade régionale ?
Avec la chute de Goma, la crise pourrait s’aggraver, posant une menace pour la stabilité régionale et accentuant les tensions entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.
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