Israël arrête 12 Palestiniens pour avoir célébré la libération des captifs

La rédaction avec
13:5829/01/2025, mercredi
Yeni Şafak
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La police israélienne a arrêté 12 Palestiniens à Jérusalem-Est pour avoir célébré la libération de détenus dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza, le 29 janvier 2025.
Crédit Photo : AHMAD GHARABLI / AFP/ Archive
La police israélienne a arrêté 12 Palestiniens à Jérusalem-Est pour avoir célébré la libération de détenus dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza, le 29 janvier 2025.

La police israélienne a arrêté 12 Palestiniens à Jérusalem-Est pour avoir célébré la libération de détenus des prisons israéliennes dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu à Gaza, a déclaré la police mercredi.

Selon un communiqué, les 12 personnes ont été placées en détention pour avoir participé à un rassemblement en soutien à un détenu libéré.


La police affirme que ces Palestiniens ont été filmés en train d'agiter des drapeaux et de tirer des coups de feu en l'air lors d'un rassemblement dans le quartier de Kafr Aqab, à Jérusalem-Est.


Les détenus doivent être traduits en justice mercredi pour une prolongation de leur détention, a ajouté la police, précisant qu’elle ne tolérerait aucune célébration de la libération des captifs palestiniens ni aucun signe de solidarité avec le Hamas.

D’après les médias israéliens, la police a perquisitionné plusieurs maisons palestiniennes à Jérusalem-Est et averti les habitants contre toute célébration de la libération des détenus sous l'accord de cessez-le-feu.


La première phase de six semaines de l'accord de cessez-le-feu est entrée en vigueur le 19 janvier, suspendant l’attque israélienne qui a fait plus de 47 300 morts palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 111 000 blessés depuis le 7 octobre 2023.

Depuis l'entrée en vigueur de l'accord, sept détenues israéliens, dont quatre soldats, ont été libérés en échange de 290 captifs palestiniens.


L’assaut israélien a également laissé plus de 11 000 personnes portées disparues et provoqué une crise humanitaire dévastatrice, causant la mort de nombreux enfants et personnes âgées.

En novembre dernier, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre contre l’enclave.


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