![Des personnes participent à un rassemblement pour célébrer le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Kurukanfuga, le 28 janvier 2025.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2025/1/29/1c12d17b-slcrt4vpxblfpthdkxarmb.jpeg)
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent officiellement ce mercredi la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), après plus d'un an de tensions diplomatiques avec l’organisation régionale.
Une rupture après une crise prolongée
Des mesures transitoires pour préserver les échanges
Pour limiter l'impact immédiat de cette sortie, la CEDEAO a demandé aux États membres de:
- Reconnaître les passeports et cartes d'identité CEDEAO des citoyens burkinabés, maliens et nigériens.
- Permettre la libre circulation de ces citoyens sans visa.
- Maintenir les échanges commerciaux entre les pays sortants et les États membres.
Un virage stratégique vers de nouveaux partenaires
Le Togo et le Ghana ont déjà amorcé une normalisation de leurs relations avec l’AES. La semaine dernière, le nouveau président ghanéen, John Mahama, a nommé un envoyé spécial auprès de l’alliance, l’ancien haut gradé Larry Gbevlo-Lartey.
Quel avenir pour la CEDEAO ?
Affaiblie par ces départs, la CEDEAO traverse l’une des pires crises de son histoire. L’organisation régionale, fondée en 1975, doit désormais repenser son rôle et son influence en Afrique de l’Ouest, alors que le poids économique et militaire de l’AES ne cesse de croître.
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