La mairie de Paris "pas candidate au rachat du Stade de France", selon Hidalgo

20:055/07/2023, mercredi
MAJ: 5/07/2023, mercredi
AFP
Crédit photo: ROMAIN PERROCHEAU / AFP
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La mairie de Paris n'est pas "candidate au rachat du Stade de France", a assuré mercredi la maire Anne Hidalgo, même si une société qui en est proche participe à "l'étude" d'une candidature pour l'exploitation de l'enceinte, portée par GL Events, a expliqué son adjoint aux sports.

En conflit ouvert avec le PSG, candidat à ce rachat après avoir essuyé un refus de la mairie de lui vendre le Parc des Princes, la ville de Paris
"ne sera pas candidate (...) au rachat du Stade de France"
au travers d'un quelconque partenariat, a affirmé l'élue socialiste au Conseil de Paris.

Elle répondait à l'opposant (Horizons) Pierre-Yves Bournazel, qui l'interrogeait sur la réalité d'une
"candidature portée par la Société anonyme d'exploitation du Palais omnisports Paris-Bercy (SAE-POPB), en partenariat avec la société GL Events"
, pour
"assurer l'exploitation du Stade de France".

Pour cette alternative au rachat qu'envisage l'Etat, propriétaire du Stade de France, le géant de l'événementiel GL Events
"a demandé un apport en expertise à Paris Entertainment Company, nouveau nom de la SAE-POPB"
qui gère, outre Bercy, le Bataclan et la future Arena de La Chapelle, a indiqué l'adjoint aux sports Pierre Rabadan.

"Il est prématuré de savoir s'ils iront au bout de la réponse (à l'appel d'offres), si le dossier sera reçu, analysé, lauréat. On ne sait pas si le Stade de France bénéficiera d'une nouvelle concession ou s'il sera vendu"
, a relativisé M. Rabadan.

Pour acheter ou exploiter le Stade de France à partir de mi-2025, l'État a lancé deux procédures en parallèle: l'une porte sur la cession de ce stade de 80.000 places, l'autre sur le renouvellement de la concession accordée en 1995 au consortium Vinci-Bouygues, les deux groupes de BTP qui ont construit le stade pour la Coupe du monde de 1998.


Les candidats sérieux doivent remettre une offre étoffée à l'automne.


Seuls les propriétaires qataris du PSG se sont officiellement manifestés jusqu'ici pour le rachat, après la décision d'Anne Hidalgo en janvier de ne pas leur vendre le Parc des Princes.

Locataire de ce dernier sur la base d'un bail de trente ans qui court jusqu'en 2044, le PSG a proposé de le racheter pour 38 millions, a réaffirmé Anne Hidalgo,
"ce que nous avons jugé de l'ordre de la spoliation des Parisiens".

"Depuis plusieurs mois, nous n'arrivons pas à reprendre une discussion sereine hors voie de presse"
avec le club, a reconnu Pierre Rabadan.

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