Tunisie: Des organisations onusiennes appellent à secourir des migrants en détresse à la frontière tuniso-libyenne

09:3128/07/2023, vendredi
MAJ: 28/07/2023, vendredi
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Crédit photo: Mahmud TURKIA / AFP
Crédit photo: Mahmud TURKIA / AFP

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont appelé à une solution urgente pour les migrants en situation irrégulière, bloqués à la frontière tuniso-libyenne.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont appelé à une solution urgente pour les migrants en situation irrégulière, bloqués à la frontière tuniso-libyenne.


Dans un communiqué conjoint publié, jeudi, les deux organisations ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité et à la santé de centaines de migrants irréguliers et de réfugiés en détresse après leur envoi dans des zones désertiques.



Le communiqué a signalé que ces personnes se trouvent à la frontière libyenne et algérienne dans une zone désertique, sans eau ni nourritures.


"Parmi les personnes bloquées figurent des femmes enceintes et des enfants. Ils sont pris au piège dans le désert, sous une chaleur extrême sans abri, ni nourriture, ni eau"
, ont regretté les ONG onusiennes.

Le communiqué a souligné la nécessité de mettre fin à cette tragédie, de sauver ces migrants et de les transférer dans un lieu sûr.


Les deux organisations ont, également, salué les efforts des Croissants-Rouges tunisien et libyen pour l'acheminement des aides humanitaires à des centaines de personnes dans les zones frontalières.


Plusieurs migrants africains en situation irrégulière ont souffert de conditions humanitaires difficiles à la frontière tuniso-libyenne au cours des deux dernières semaines, après avoir été expulsés des maisons qu'ils occupaient à la suite d'affrontements entre eux et des habitants de la ville de Sfax, à la suite de l'assassinat d'un jeune Tunisien.


Le 11 juillet, les autorités tunisiennes ont commencé à transférer environ 400 migrants africains vers des abris situés dans les gouvernorats de Médenine et de Tataouine, dans le sud du pays, à la frontière avec la Libye, selon des militants des droits de l'homme et des médias locaux.


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