Des dirigeants de pays arabes et musulmans participent lundi à un sommet en Arabie saoudite consacré à la situation au Moyen-Orient, une occasion de présenter au président élu Donald Trump une position commune susceptible d'influencer la politique américaine dans la région, estiment certains experts.
Israël est en guerre ouverte dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 contre le Hamas palestinien et contre son allié le Hezbollah au Liban depuis septembre dernier.
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait cette fois-ci occuper une place centrale dans les discussions, selon Anna Jacobs du groupe de réflexion International Crisis Group.
Sous le mandat du président américain sortant Joe Biden, Washington est resté le principal soutien militaire d'Israël.
Il avait également transféré l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, brisant ainsi la neutralité historique de la communauté internationale sur le statut de cette ville et compromettant les espoirs de l'établissement d'un État palestinien.
L'Arabie saoudite ne leur a pas emboîté le pas, ce qui n'a pas empêché M. Trump de continuer à renforcer ses liens économiques avec la riche monarchie du Golfe sous la présidence Biden, notamment via son conglomérat, la Trump Organization.
Le sommet de l'année dernière a été marqué par des divergences sur des mesures telles que la rupture des liens économiques et diplomatiques avec l'État israélien.
En mars 2023, Ryad et Téhéran ont mis fin à sept ans de brouille diplomatique grâce à un rapprochement négocié sous l'égide de la Chine.
Dimanche, la presse d'État iranienne a annoncé que le chef d'état-major de l'armée saoudienne avait rencontré des responsables iraniens à Téhéran, à l'occasion d'une rare visite d'un militaire de haut rang saoudien en Iran.