Au moins 15 civils ont été tués samedi par "des obus tombés sur leurs maisons" dans la capitale soudanaise Khartoum, théâtre de combats meurtriers entre l'armée et les paramilitaires depuis avril, a indiqué une source médicale.
Les corps des victimes sont arrivés à l'hôpital Al-Nao à Omdourman, dans la banlieue de Khartoum, a précisé cette source sous couvert d'anonymat.
La guerre entre les forces régulières fidèles au chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait plus de 9.000 morts (selon un bilan très sous-évalué), déplacé plus de 5,6 millions de personnes et détruit la plupart des infrastructures.
Incapables de prendre un avantage décisif depuis le début de la guerre, les deux camps piétinent mais aucun n'entend faire de concession à la table des négociations.
Des pourparlers entre les belligérants ont repris il y a quelques jours dans la ville saoudienne de Jeddah. Ils visent
"à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, à établir des cessez-le-feu et d'autres mesures de confiance, et à progresser vers une cessation permanente des hostilités"
, selon Ryad.
Les tentatives de médiation précédentes n'ont abouti qu'à de brèves trêves qui ont toutes été systématiquement violées.
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