Il s’est exprimé à l’occasion, d’une adresse à la nation retransmise en direct sur la chaîne de télévision publique RTS.
Je voudrais dire que j’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit, écrit et répété ici et ailleurs. C’est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat.
Il a pour autant assuré qu’il était dans les dispositions légales pour faire un nouveau mandat.
Depuis la révision constitutionnelle de 2016, le débat juridique sur ma candidature a été définitivement tranché.
Elu en 2012 pour un septennat après sa victoire sur Abdoulaye Wade, candidat à un 3ème mandat, Sall avait souhaité ramener le mandat à cinq ans et se l’appliquer automatiquement. Une option qu’avait rejetée le Conseil constitutionnel, arguant que le mandat en cours était intangible.
Le quinquennat est finalement institué avec la révision constitutionnelle par voie référendaire en mars 2016.
Le président Sall a été réélu en 2019. Depuis lors, le suspense était resté entier sur sa 3ème candidature, source de tensions sociopolitiques selon plusieurs observateurs.