Adopté en février à l'initiative du président nationaliste de gauche Andres Manuel Lopez Obrador, le texte réduit fortement le budget de l'Institut national électoral (INE), l'organe indépendant chargé d'organiser le scrutin prévu mi-2024.
L'institut avait saisi la Cour suprême, soulignant que ces changements réduiraient ses capacités de fonctionnement et impliqueraient une coupe claire dans ses effectifs.
En février, des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté contre ce texte, à l'initiative d'organisations civiques et de partis d'opposition, craignant un risque de distorsion du scrutin.
Le 18 mars, le dirigeant a à son tour réuni une marée de partisans sur l'immense place du Zocalo, devant la présidence.
Elu en 2018, M. Lopez Obrador, dont la popularité avoisine les 60%, ne peut légalement se représenter aux élections, la constitution mexicaine prévoyant un mandat présidentiel unique de six ans. Son son parti Morena est néanmoins donné largement favori.