Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre, a réitéré ce mercredi matin son appel à Emmanuel Macron pour qu'il la nomme à Matignon.
Elle a affirmé:
Le déni de démocratie, en refusant d'appeler la formation politique arrivée en tête aux élections, est grave.
Nous allons renouer le dialogue avec les syndicats, avec les associations et nous allons redonner au Parlement son rôle central dans notre démocratie.
L'appel de Lucie Castets intervient dans un contexte politique tendu, où les élections législatives ont mis en évidence une fragmentation du paysage politique français. Plus de deux semaines après le second tour des élections législatives anticipées, la capacité du Nouveau Front populaire à former des alliances et à faire adopter son programme reste incertaine.
La coalition présidentielle se positionne en seconde force politique de l'Assemblée nationale avec 99 députés Ensemble pour la République, 36 députés Les Démocrates, 31 députés Horizons & Indépendants, soit un total de 166 sièges.
Le Rassemblement National (RN) et ses alliés, pourtant largement vainqueurs du premier tour des législatives, arrivent en troisième position avec 126 députés affiliés au groupe RN et 16 députés du groupe À Droite, présidé par Éric Ciotti, soit un total de 142 sièges.
Les centristes du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) occupent 21 sièges, tandis que la Droite républicaine recense 47 sièges. Huit députés ont, par ailleurs, choisi de ne rejoindre aucun groupe et sont non-inscrits.