À deux jours de l'ouverture des JO de Paris, la France obtient donc une deuxième édition olympique en six ans. Mais le CIO n'a pas entièrement donné son feu vert. Le président du CIO, Thomas Bach, avait prévenu depuis plusieurs semaines qu'il lui fallait la garantie financière de l'État, c'est-à-dire l'engagement que celui-ci épongera les dettes en cas de problèmes.
Du fait de la récente dissolution et du résultat des élections législatives, l'engagement de cette garantie financière qui doit compléter le dossier du CIO doit émaner du Premier ministre et n'a pas pu être apportée par la France. Le gouvernement démissionnaire qui gère les affaires courantes et reste pour les JO n'est pas en mesure de le faire.
Le CIO a accepté cette promesse d'Emmanuel Macron mais l'a assortie d'un calendrier resserré et ce alors que la France connaît une période d'instabilité politique et n'a pas de majorité claire au Parlement. La pré-attribution par le CIO était intervenue en novembre dernier, au détriment de la Suisse et de la Suède.
Aucun leader socialiste, écologiste ou LFI ne s'est encore prononcé au sujet de 2030 et dans les deux régions concernées, Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d'Azur, la gauche a émis des réserves aussi bien sur l'impact environnemental que sur l'absence de concertation.