Liban-Sud: trois morts dans un raid israélien

09:5421/04/2024, Pazar
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Une frappe israélienne illumine le ciel au-dessus du village de Khiam, dans le sud du Liban, le 17 avril 2024.
Crédit Photo : Rabih DAHER / AFP
Une frappe israélienne illumine le ciel au-dessus du village de Khiam, dans le sud du Liban, le 17 avril 2024.

Trois personnes ont été tuées, samedi, dans un raid israélien qui a visé une maison de la ville d'Al-Jabayn, au Liban-Sud.

Le correspondant d'Anadolu a rapporté, citant des témoins oculaires, que des avions israéliens ont visé une maison à
"Al-Jabayn"
, dans le district de Tyr, tuant 3 personnes, sans fournir plus de détails.

Dans ce contexte, l'agence de presse officielle libanaise (ANI) a rapporté que des avions militaires israéliens ont mené un raid sur la ville frontalière d'Al-Dahira (sud).

De son côté, le Hezbollah a déploré, dans un communiqué samedi, la mort de
"Ali Reda Harb (Abou Mahdi), né en 1973 de la ville de Mansouri au sud du Liban"
, sans plus de précisions.

Cela porte le bilan des victimes dans les rangs du mouvement libanais à 281 morts, suite aux affrontements avec l'armée israélienne depuis le 8 octobre 2023.


Le Hezbollah a annoncé dans un autre communiqué qu'il
"a ciblé un déploiement de soldats ennemis israéliens à l'est de la colonie d'Evin Menachem avec des missiles (...) en plus de la destruction du matériel d'espionnage sur le site de Hanita avec les armes appropriées".

Les combattants du parti ont également ciblé le site de
"Ruwaisat al-Alam"
, dans les collines libanaises occupées de Kafr Shuba, selon un communiqué du parti.

En
"solidarité avec la bande de Gaza"
, en proie depuis le 7 octobre à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain, le Hezbollah et les factions libanaises et palestiniennes échangent des bombardements quotidiens intermittents avec l'armée israélienne à la frontière, entraînant des morts et des blessés des deux côtés.

Israël poursuit sa guerre dévastatrice malgré l'adoption d'une résolution pour un cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité et malgré sa comparution devant la Cour internationale de justice pour des accusations de
"génocide".

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