Les États-Unis, l'UE et plusieurs pays condamnent le "transfert" d'armes nord-coréennes à la Russie

La rédaction
16:2710/01/2024, mercredi
MAJ: 10/01/2024, mercredi
AFP
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Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov lors de leur rencontre à Pyongyang, en Corée du Nord, le 19 octobre 2023.
Crédit Photo : HANDOUT / RUSSIAN FOREIGN MINISTRY / AFP
Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov lors de leur rencontre à Pyongyang, en Corée du Nord, le 19 octobre 2023.

Les États-Unis, l'Union européenne (UE) et près de 50 pays ont accusé mardi la Corée du Nord de livrer des missiles à la Russie, exigeant l'arrêt immédiat de cette coopération. 

La semaine dernière, l'administration américaine de Joe Biden avait dénoncé ces livraisons de missiles utilisés, selon elle, par la Russie dans ses récentes attaques d'envergure sur l'Ukraine, Pyongyang faisant depuis longtemps l'objet de sanctions internationales pour ses activités militaires et nucléaires.


Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell et 47 ministres des Affaires étrangères ont condamné ce soutien nord-coréen à la Russie dans
"les termes les plus forts possibles".

"Le transfert de ces armes accroît les souffrances du peuple ukrainien, soutient la guerre d'agression de la Russie et sape le système mondial de non-prolifération"
, ont-ils déclaré dans un communiqué commun.

Selon eux, la livraison de missiles constitue une violation
"flagrante"
des sanctions imposées à la Corée du Nord par le Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Russie est un membre permanent. 

Appelant les deux pays à respecter les résolutions onusiennes et à
"cesser immédiatement toutes les activités qui les violent",
les signataires du communiqué ont ajouté:

Nous surveillons de près ce que la Russie fournit à la Corée du Nord en échange de ces armes.

Les 47 pays signataires sont des partenaires proches des États-Unis dont la Corée du Sud, le Japon ou encore Israël, que Washington soutient militairement dans sa guerre dévastatrice à Gaza malgré les pressants appels internationaux pour un cessez-le-feu.


Israël n'a cessé de bombarder l'enclave palestinienne depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, tuant au moins 23 357 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en blessant 59 410 autres, d'après les autorités sanitaires locales.


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