Berik Uali, secrétaire de presse de la présidence du Kazakhstan.
Le Kazakhstan a annoncé mercredi qu'il ne demandera "probablement" pas son adhésion au groupe économique des BRICS "dans un avenir proche". Cette déclaration intervient alors que la Russie, un voisin important, s'apprête à accueillir le 16e sommet des BRICS la semaine prochaine.
Le secrétaire de presse présidentiel, Berik Uali, a déclaré lors d'une interview accordée au média kazakh TengriNews que Nur-Sultan suit de près l'évolution des BRICS et soutient les appels de ses membres fondateurs à œuvrer pour un
"ordre mondial juste et démocratique, sans l'hégémonie de superpuissances."
Selon Uali, le président kazakh Kassym-Jomart Tokayev a reçu des propositions concernant une éventuelle adhésion du Kazakhstan aux BRICS, lesquelles sont examinées avec soin par les départements gouvernementaux concernés, en tenant compte des intérêts nationaux du pays.
"Pour l'instant, et probablement dans un avenir prévisible, le Kazakhstan s'abstiendra de soumettre une candidature aux BRICS, notamment en raison du processus en plusieurs étapes nécessaire pour l'examen de cette question, ainsi que d'autres points relatifs aux perspectives de développement de cette organisation,"
a ajouté Uali.
En réponse à une question sur les priorités organisationnelles du Kazakhstan, Uali a rappelé que Tokayev a maintes fois souligné l'importance de l'ONU comme une organisation
"universelle et incontestée."
Toutefois, Tokayev a également reconnu que l'ONU a ses défauts, comme toute organisation, mais qu'elle nécessite le soutien de la communauté internationale.
Tokayev prévoit d'ailleurs de s'exprimer lors d'une réunion élargie du 16e sommet des BRICS, qui se tiendra à Kazan, en Russie, du 22 au 24 octobre 2024.
Le groupe des BRICS a été fondé de manière informelle en 2009 avec le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. En 2011, l'Afrique du Sud a rejoint le groupe, donnant ainsi son nom actuel aux BRICS.
En décembre 2023, six nouveaux pays ont intégré le bloc: l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cependant, l'Argentine s'est retirée après l'élection de Javier Milei, un leader pro-occidental. Par ailleurs, la situation de l'adhésion de l'Arabie saoudite reste floue, celle-ci n'ayant pas encore officiellement ratifié son entrée dans le groupe.
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