Par voie de communiqué consulté par Anadolu, Frontex a précisé que les baisses importantes ont été enregistrées sur la route des Balkans occidentaux (-79%) et celle de Méditerranée centrale (-64%), réputée être la plus mortelle.
Frontex souligne que les données prennent en compte le nombre de détections de franchissements illégaux, une même personne pouvant traverser la frontière extérieure de l'UE plusieurs fois et à des endroits différents.
De janvier 2024 à septembre, 47 710 passages irréguliers ont été enregistrés en Méditerranée centrale, via l'Italie notamment, 45 610 (+15%) en Méditerranée orientale via la Grèce et 11 483 (-1%) en Méditerranée occidentale vers l'Espagne.
Le nombre de passages détectés dans la Manche, s'est élevé à 47 514 sur les neuf premiers mois de 2024 (+2% comparé aux neufs premiers mois de 2023), alors que 30 616 passages clandestins ont été détectés en provenance d'Afrique de l'Ouest.
Sur les frontières terrestres orientales de l'UE correspondant aux 6 000 kilomètres entre l'UE et le Bélarus, la Moldavie, l'Ukraine, les pays baltes, la Pologne, la Roumanie, la Norvège et la Russie, le nombre de franchissements illégaux détectés s'est élevé à 13 195 sur la même période.
La Syrie, le Mali et l'Ukraine, sont les trois principaux pays d'origine des migrants en situation irrégulière aux frontières de l'UE.