La zone où la construction d'une centrale nucléaire est prévue près du village d'Ulken au Kazakhstan, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, lieu où la première centrale nucléaire du pays devrait être construite.
Dans l'immense steppe du Kazakhstan, à la périphérie d'un village partiellement abandonné, des chiens errants surveillent le terrain vague où la première centrale nucléaire du pays doit être construite.
Ce projet est crucial pour ce pays d'Asie centrale, riche en uranium mais souffrant de déficits chroniques en électricité.
"Ça fait des années que j'attends le début du chantier, j'en rêve"
, confie Sergueï Tretiakov, habitant d'Ulken, un village situé dans le sud de l'ex-république soviétique, cinq fois plus grand que la France.
Pour que ce rêve devienne réalité, les Kazakhs doivent se prononcer en faveur de la construction lors d'un référendum organisé dimanche par le président Kassym-Jomart Tokaïev, qui a déclaré vouloir
"prendre les décisions importantes avec le soutien du peuple"
.
Le sujet reste délicat dans un pays où la mémoire collective est encore marquée par les 450 essais nucléaires soviétiques effectués entre 1949 et 1989, exposant 1,5 million de personnes aux radiations.
Ce référendum, bien qu'il ait l'apparence d'une consultation démocratique, sert à valider une décision déjà prise, la campagne ayant été largement en faveur du
"oui"
. Reste à déterminer qui construira le réacteur: la Russie, la Chine, la France ou la Corée du Sud.
Le Kazakhstan, malgré ses importantes ressources en pétrole et en uranium, espère combler son déficit énergétique grâce à cette centrale, notamment dans le sud du pays, où vivent la moitié des 20 millions d'habitants.
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