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Les enseignants et les agents de la santé en Côte d'Ivoire entament une grève de 72 heures à partir du lundi 14 octobre pour demander des primes et des promotions.
Les enseignants du primaire et secondaire, ainsi que des agents de la santé et des affaires sociales, ont entamé ce mardi une grève de 72 heures en Côte d'Ivoire, selon le correspondant d'Anadolu sur place.
Les grévistes réclament
"l'octroi d'une prime d'incitation aux personnels enseignants et éducatifs",
ainsi que
"la promotion des emplois de Maître d'Éducation Spécialisée et des Éducateurs spécialisés par la refonte des curricula de formation et du profil de carrière de l'Éducation Spécialisée".
Ils demandent également
"l'organisation du concours professionnel des Éducateurs Préscolaires Adjoints et des Maîtresses Adjointes d'Éducation Permanente sans avoir à suivre une formation en classe".
Parmi leurs revendications figure aussi un
"concours professionnel exceptionnel dérogatoire pour les Inspecteurs d'Éducation Préscolaire et Primaire".
À la mi-journée, le mouvement était suivi dans la plupart des villes du pays, y compris à Abidjan.
"Le taux de suivi du mot d'ordre consolidé sur l'ensemble du territoire national est le suivant: Enseignement technique, professionnel et apprentissage, 100 %; Enseignement secondaire général, 96 %; Enseignement préscolaire et primaire, 87 %",
a indiqué la Plateforme Secteur Éducation Formation (PSEF), l'un des neuf syndicats signataires du mot d'ordre de grève, dans une note transmise à la presse.
Dans le secteur de la santé, la grève a été plus mitigée, selon Koné Siaka, porte-parole de la Coalition des syndicats de la santé (Coalisanté) et syndicats associés.
"La majorité des camarades n'ont pas pu être informés à temps, car le mot d'ordre de grève a été diffusé tardivement hier. Beaucoup n'ont donc pas reçu l'information à temps. Nous prenons les dispositions nécessaires pour corriger la situation et organiser une meilleure mobilisation demain",
a-t-il expliqué à Anadolu.
Lundi, certains syndicats issus de différents secteurs ont décidé de ne pas participer à la grève, préférant laisser une chance au dialogue initié avec le gouvernement.
Avant ce mouvement, les enseignants de l'Université Lorougnon Guédé ont observé un débrayage du 10 au 14 octobre 2024, pour protester contre
"les retards de paiement des salaires, des primes de recherche et autres émoluments".
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