Le ministre japonais de la Défense, Minoru Kihara, au ministère de la Défense à Tokyo le 27 août 2024.
Lors d'une conférence de presse, le ministre de la Défense, Minoru Kihara, a déclaré qu'un avion militaire chinois avait violé l'espace aérien japonais, qualifiant ces actions de violation de sa souveraineté et de sa sécurité.
"Nous sommes fermement déterminés à protéger notre terre, nos mers et notre espace aérien et à affirmer ce que nous devons dire"
, a rapporté Kyodo News en citant Kihara.
Lundi, le Japon avait accusé l'armée chinoise d'avoir violé son espace aérien, ce qui constitue la première accusation de ce type enregistrée.
Tokyo a convoqué le chargé d'affaires chinois, Shi Yong, et a exprimé une
"protestation extrêmement grave"
concernant l'intrusion dans l'espace aérien, cherchant à garantir qu'un tel vol ne se reproduise plus, a indiqué le ministère japonais des Affaires étrangères.
Mardi, la Chine a déclaré enquêter sur la
"prétendue"
violation de l'espace aérien japonais.
Le Japon avait auparavant confirmé deux incidents similaires impliquant un avion de surveillance maritime chinois et un drone au-dessus des eaux proches des îles Senkaku, administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine, en 2012 et 2017, respectivement.
Les deux puissances rivales sont en désaccord depuis longtemps au sujet des îles Senkaku.
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