- 24.11.2024, dimanche
- 08:22
Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, à Prague, en République tchèque, le 31 mai 2024.
La Norvège continue de soutenir la Palestine malgré l'hostilité israélienne marquée par la révocation des accréditations diplomatiques.
Le ministre des Affaires étrangères de la Norvège a déclaré vendredi que son pays continuerait à soutenir le peuple palestinien malgré l'hostilité israélienne qu'il subit.
Dans une interview accordée au média qatari Al Jazeera, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a affirmé:
"Le message que nous avons reçu d'Israël était clairement adressé à la fois aux Palestiniens et au monde entier. Israël ne soutient plus la solution à deux États."
Le responsable a ajouté:
"Israël a annulé notre statut diplomatique et, malgré cela, nous continuons à soutenir le peuple palestinien."
La Norvège et Israël sont en conflit depuis des mois en raison de la décision d'Oslo de reconnaître la Palestine en tant qu'État.
Cette décision a rencontré une forte opposition de la part de Tel-Aviv, ce qui a conduit Israël à prendre plusieurs mesures de représailles contre la Norvège et les Palestiniens.
Récemment, Israël a révoqué l'accréditation des diplomates norvégiens travaillant avec l'Autorité palestinienne et aurait annulé certains dépôts bancaires dans des comptes norvégiens.
"Nous avons été contraints de fermer temporairement notre bureau ; il est devenu impossible d'opérer à Ramallah dans les circonstances actuelles"
, a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Israël, en défiance d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, a fait l'objet de condamnations internationales face à son offensive brutale continue sur Gaza depuis une attaque en octobre dernier par le groupe de résistance palestinien Hamas.
Depuis lors, une offensive israélienne continue contre la bande de Gaza a tué plus de 40 000 Palestiniens.
Plus de 10 mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines, au milieu d'un blocus paralysant de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice, qui a ordonné l'arrêt immédiat de son opération militaire dans la ville de Rafah, au sud, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion du 6 mai.
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