La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, tient cette semaine des audiences sur les conséquences juridiques de l'occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner.
Richard Visek, conseiller juridique au Département d'État américain a déclaré:
La cour ne devrait pas conclure qu'Israël est légalement obligé de se retirer immédiatement et sans condition du territoire occupé.
Ces audiences interviennent dans un contexte de pression juridique internationale croissante sur Israël au regard de ses attaques dévastatrices à Gaza.
Et nous avons affronté le veto américain et l'hégémonie américaine sur les processus de prise de décision au sein du système des Nations unies.
Jasmine Moussa, conseillère juridique au ministère des Affaires étrangères a déclaré:
Les conséquences de l'occupation prolongée d'Israël sont claires et il ne peut y avoir ni paix, ni stabilité, ni prospérité sans le respect de l'État de droit.
Ces audiences sont distinctes d'une affaire portée auprès de la CIJ par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de commettre des actes génocidaires à Gaza.
En janvier, la cour a appelé Israël à prévenir tout éventuel acte de génocide dans ce petit territoire palestinien, mais n'a pas évoqué de cessez-le-feu.