Crédit photo: Jade Gao / AFP
La Chine a défendu jeudi la "transparence" de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), accusée par un ex-responsable canadien de cette institution de servir les intérêts de Pékin.
Officiellement lancée en 2016 et basée à Pékin, la BAII vise à financer des projets d'infrastructures en Asie et constitue, de facto, un contrepoids à l'influence des Occidentaux au sein du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Bob Pickard, ancien responsable de la communication de la BAII, a accusé jeudi le Parti communiste chinois d'exercer une influence
sur l'institution qui sert, selon lui,
de Pékin.
Dans la foulée de ces accusations, le Canada a gelé sa coopération avec l'organisation.
"La BAII respecte les principes d'ouverture, de méritocratie et de transparence dans le recrutement et la gestion de ses effectifs"
, a assuré jeudi Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise, interrogé sur cette affaire lors d'un point presse. Il a souligné:
Depuis sa création la BAII a permis d'importantes réalisations qui ont été largement reconnues par la communauté internationale.
L'auteur des accusations, Bob Pickard, a démissionné cette semaine et expliqué à l'AFP avoir quitté la Chine précipitamment par crainte pour sa sécurité.
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