La Chine abaisse un taux de réserve obligatoire des banques pour soutenir son économie

14:3617/03/2023, Cuma
MAJ: 17/03/2023, Cuma
AFP
Gouverneur de la Banque populaire de Chine, Yi Gang. Crédit photo: Fred DUFOUR /archives /AFP
Gouverneur de la Banque populaire de Chine, Yi Gang. Crédit photo: Fred DUFOUR /archives /AFP

La banque centrale chinoise a annoncé vendredi une baisse de 0,25 point du taux de réserve obligatoire des banques, une mesure destinée à soutenir la reprise d'une économie fragilisée par la pandémie.

Le taux de réserve obligatoire est la part des dépôts que les banques sont tenues de garder dans leurs coffres. 


La mesure, qui doit permettre aux banques commerciales de prêter davantage aux entreprises pour soutenir l'économie réelle, sera effective à compter du 27 mars, a indiqué la banque centrale.


Elle ne précise pas dans son communiqué combien cette décision va permettre d'injecter dans l'économie.

La dernière baisse du taux de réserve obligatoire des banques remontait à novembre, au moment où l'activité était pénalisée par l'épidémie de Covid-19.


La Chine a suivi durant près de trois ans une stricte politique sanitaire dite du
"zéro Covid"
, qui a permis à la population d'être largement protégée du Covid-19 mais a porté un rude coup à l'économie. 

Ces mesures ont finalement été levées en décembre. 


Après un fort rebond du nombre de malades du Covid dans les semaines qui ont suivi, les choses sont désormais largement revenues à la normale mais la reprise reste fragile.


La Chine a fixé pour cette année un objectif de croissance d'environ 5%.


Cet objectif
"ne sera pas facile"
à atteindre et cela
"demandera beaucoup d'efforts"
, a averti lundi le nouveau Premier ministre chinois, Li Qiang.

Ce rythme de croissance du PIB, qui ferait bien des envieux dans la plupart des grandes économies, n'en serait pas moins l'un des plus faibles depuis 40 ans pour le géant asiatique.


La Chine a vu en 2022 son produit intérieur brut croître de 3%, loin de l'objectif initial de 5,5%, au moment où les restrictions sanitaires et la crise de l'immobilier pesaient lourdement sur l'activité.


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