Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été officiellement investi mercredi dans une capitale sous haute surveillance sécuritaire, après des mois de contestations post-électorales meurtrières.
Le président sortant, Filipe Nyusi, qui ne pouvait briguer un nouveau mandat, a exhorté à la paix:
Le Mozambique a besoin de réconciliation nationale.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, étaient les seuls chefs d'État étrangers présents à l'investiture. Une absence notable de dirigeants régionaux et internationaux, perçue comme un message face aux accusations d’un scrutin jugé injuste.
Violences post-électorales et contestations
Une ouverture politique en vue ?
Le défi est immense pour ce nouveau président de 48 ans, un gouverneur provincial peu expérimenté, choisi par défaut par son parti. La réconciliation nationale et la stabilité du Mozambique dépendent désormais de ses premières décisions.