Après plusieurs mois d'exil à la suite des élections contestées d'octobre, Venancio Mondlane, leader de l'opposition mozambicaine, est rentré jeudi dans un climat politique tendu.
Accueilli par une foule de journalistes à l'aéroport, il s'est proclamé "président élu par le peuple", rejetant à nouveau les résultats validés par le Conseil constitutionnel.
Depuis les élections du 9 octobre, marquées par des accusations d'irrégularités et de violences, le Mozambique traverse une période d'instabilité politique. Tandis que le gouvernement reste silencieux face aux déclarations de Mondlane, des observateurs craignent que ce retour ne creuse davantage les divisions politiques si des efforts de réconciliation ne sont pas entrepris rapidement.