Israël: des familles d'otages réclament un "soutien" international à un accord de trêve

17:397/05/2024, mardi
AFP
Des parents d'otages tiennent des pancartes et agitent des drapeaux nationaux lors d'une manifestation appelant à leur libération, à Tel Aviv, le 06 mai 2024.
Crédit Photo : JACK GUEZ / AFP / Archive
Des parents d'otages tiennent des pancartes et agitent des drapeaux nationaux lors d'une manifestation appelant à leur libération, à Tel Aviv, le 06 mai 2024.

Le Forum des familles, principale association israélienne de proches d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, appelle mardi les pays dont des ressortissants figurent parmi les otages à soutenir un accord de trêve avec le Hamas.

"C'est le moment d'exercer votre influence sur le gouvernement israélien et toutes les autres parties concernées afin de parvenir à un accord qui ramènera enfin tous nos proches"
, déclare l'association dans un communiqué.

Le Hamas a annoncé lundi soir avoir accepté un projet de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dévastée par sept mois de guerre, sur lequel Israël ne s'est pas encore prononcé.

"À l'heure où une opportunité tangible de libération des otages est sur la table, il est primordial que vos gouvernements expriment clairement leur soutien à un tel accord"
, demande l'association aux ambassadeurs des pays dont des otages sont ressortissants.

Les autorités israéliennes estiment qu'il reste 128 otages dans le territoire palestinien, dont 35 sont morts.


Le Forum des familles continue de se mobiliser quotidiennement pour pousser le gouvernement d'Israël à conclure un accord permettant la libération des otages.


Certains proches d'otages ont sollicité les autorités des pays dont ils sont originaires. Dès le 12 octobre, les familles d'otages français et franco-israéliens avaient appelé la France à agir en vue de leur libération.

Plus récemment, certains membres du Forum des familles ont rencontré des représentants de l'administration américaine.


En novembre 2023, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages en échange de Palestiniens détenus par Israël. Malgré des mois de navette diplomatique depuis, aucune autre trêve n'a depuis été signée.


Israël a répondu qu'il examinerait le projet accepté par le Hamas, mais les négociations sont freinées par l'exigence du mouvement palestinien à un cessez-le-feu permanent et la détermination répétée d'Israël de poursuivre la guerre jusqu'à l'anéantissement du Hamas.

Dans la nuit de lundi à mardi, alors que des manifestants appelaient à Tel-Aviv et Jérusalem le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à accepter le projet d'accord, l'armée israélienne a intensifié ses frappes sur certains quartiers de Rafah, dernier bastion du Hamas dans le sud de la bande de Gaza, selon Israël, après avoir sommé leurs habitants d'évacuer.


Le Hamas avait averti qu'une telle opération mettait en danger les otages.


À lire également:



#Palestiniens
#Conflit-israélo-palestinien
#USA
#Otages
#Diplomatie
#Benjamin Netanyahu
#Israël