Réagissant pour la première fois aux troubles enregistrés dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre en Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoko Embalo a affirmé, mercredi, que c'était bel et bien une tentative de coup d'État.
S’exprimant sur la chaîne France 24, il a pointé du doigt l’opposition, majoritaire au parlement, d'être derrière cette tentative de putsch. Il a, toutefois, tenu à assurer que les choses étaient rentrées dans l'ordre.
Des affrontements avaient opposé dans la nuit du 30 novembre au 01er décembre des soldats de la garde nationale aux forces spéciales après la libération par les premiers de deux ministres interrogés par la police sur le retrait d’une somme de dix millions de dollars des caisses de l’État. Les deux ministres concernés sont celui de l’Économie et des Finances Souleiman Seidi et le secrétaire d’État au trésor public, Antonio Monteiro.