Son chef de cabinet, Braima Tcham, a ensuite donné des détails sur le fonctionnement de la fraude en cours depuis 2022.
La boucle se terminait avec l'établissement d'un passeport dûment signé par le ministre et remis au destinataire.
Selon le ministère de l'Intérieur, ce sont les agents aéroportuaires qui ont donné l'alerte, constatant que les bénéficiaires de ces passeports ne parlaient pas un mot des langues du pays.
En 2021, un journal français avait révélé en France un trafic de passeports diplomatiques du gouvernement de Guinée-Bissau.