Le bilan du naufrage d'un petit ferry dénommée "Esther Miracle" au large de la capitale gabonaise, Libreville, le 9 mars courant, s'élève désormais à "six morts", dont les corps ont été repêchés par des secouristes, a indiqué le procureur de la République adjoint, Loïc Mangongo.
"À ce jour, le bilan s’élève à 124 personnes secourues, 6 corps sans vie retrouvés et 31 personnes toujours portées disparues"
, a-t-il précisé. Le bilan initial communiqué par les autorités gabonaises, vendredi soir, était de trois morts.
"Par survol d'hélicoptère ce dimanche, trois autres corps non-identifiés ont été retrouvés dans la zone du naufrage. Les trois dépouilles ont été acheminées dimanche au Port-Môle par bateau de la Marine"
, a indiqué Mangongo.
"Les trois corps repêchés dimanche sont de sexe féminin dont l’identification aura lieu à l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda
(HIAA)
. Je voudrais rassurer les Gabonais sur la poursuite des recherches en mer, tel qu’annoncé par le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze"
, a indiqué le coordonnateur des opérations maritimes, chef d'état-major de la marine nationale, Bekale Meyong.
Selon un communiqué de la présidence gabonaise, un conseil interministériel se tiendra ce lundi 13 mars et
"l'ordre du jour portera essentiellement sur le naufrage du navire Esther Miracle"
.
Lors d’un point de presse, samedi, le Premier ministre du Gabon, Alain-Claude Bilie-By-Nze, accompagné des ministres de l’Intérieur, de la Défense nationale, des Transports, de la Santé, de la Communication, le Porte-parole du gouvernement, a annoncé que
"les recherches se poursuivent et de manière intensive pour retrouver d’éventuels rescapés et identifier l’épave"
du bateau.
Pour rappel, au moins un enfant a péri, ainsi que cinq adultes, quand l’Esther Miracle, un navire mixte de transport de passagers et de fret qui reliait Libreville au port pétrolier de Port-Gentil a coulé en pleine nuit jeudi 9 mars à quelques encablures des côtes.
Les chances de retrouver des survivants, et même des corps, plusieurs jours après la tragédie s’amenuisent, les courants étant très forts dans le Golfe de Guinée.