Les députés français assistent au débat concernant le projet de loi sur la réforme du système de retraite à l'Assemblée nationale à Paris, le 6 février 2023. Crédit photo: LUDOVIC MARIN / AFP
L’Assemblée nationale s’est prononcée contre la motion référendaire du RN (Rassemblement National), et contre la motion de rejet de la NUPES (Nouvelle union populaire écologique et solidaire), lundi, au cours de deux votes successifs.
La première motion, portée par la NUPES au Palais Bourbon, n’a recueilli que 243 voix favorables, et 292 voix contre, sur un total de 538 députés votants.
La seconde motion, visant à proposer un référendum, et portée par le RN, n’a, quant à elle, été validée que par 101 députés qui ont voté pour tandis que 272 ont voté contre.
Ce lundi a marqué le début du débat parlementaire durant lequel plus de 20 000 amendements doivent être examinés par la représentation nationale.
Dès leur ouverture en milieu d’après-midi, la situation était très tendue au Palais Bourbon où les invectives ont fusé de part et d’autre.
Dans un climat plus que tendu, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a pris la parole pour défendre cette réforme rejetée tant par les oppositions que par les syndicats et partenaires sociaux.
"Avec cette réforme des retraites, nous nous inscrivons dans la poursuite de la transformation du pays et de l'amélioration de notre modèle social"
, a-t-il plaidé, espérant que les
"débats puissent être à la hauteur"
.
Reconnaissant que cette réforme représente
, le ministre a assuré avoir
"veillé à prendre en compte et à intégrer un maximum"
de propositions émanant des oppositions ou des syndicats.
Dès mardi, les Français seront à nouveau dans la rue, à l’appel de l’intersyndicale, pour une troisième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
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