Trois manifestants seront jugés en septembre pour avoir fait des doigts d'honneur et proféré des insultes envers le Président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite à Sélestat, en Alsace, mercredi 19 avril.
Selon l'information rapportée par le journal "L'Alsace", ces trois personnes sans antécédents judiciaires, deux hommes et une femme, comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique.
La chaîne d'information indique, par ailleurs, que deux plaintes ont été déposées auprès de la procureure de Colmar, concernant la coupure volontaire d'électricité survenue lors de la visite, mercredi, d'Emmanuel Macron à Muttersholtz, près de Sélestat. Selon BFMTV, l'État et le gestionnaire de réseau électrique Enedis sont les dépositaires de ces plaintes.
Pour rappel, le Président français a été accueilli, ce mercredi, par les huées de manifestants dans le Bas-Rhin.
Après avoir visité l'entreprise Mathis, à Muttersholtz, à 10 kilomètres de Sélestat, le chef d'État français a effectué un bain de foule dans cette ville alsacienne avant d'être accueilli par le maire Marcel Bauer et le député Charles Sitzenstuhl.