- 23.11.2024, Cumartesi
- 13:51
Charles de Courson, membre du groupe parlementaire de centre-droit LIOT, lors de l'allocution sur les motions de censure sur la réforme des retraites. Crédit Photo: Bertrand GUAY / AFP
Une motion de censure transpartisane a été déposée vendredi en début d’après-midi, par le groupe LIOT (Libertés, Indépendant, Outre-mer territoires), contre le gouvernent après l’utilisation du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites.
Quelques instants après l’officialisation de cette motion, le RN (Rassemblement National), en a déposé une seconde, signée par 88 députés dont Marine Le Pen.
Au cours d’un point de presse depuis le Palais Bourbon, le président de groupe LIOT à l’Assemblée Nationale, Bertrand Pancher, a fait savoir que sa motion de censure a été signée par
"91 signataires de 5 groupes politiques d’opposition".
"Je regrette que mes collègues de LR
(Les Républicains)
, ne soient pas signataires, mais j’espère qu’ils seront nombreux à la voter"
, a-t-il poursuivi.
Le président de LIOT, assure qu’il s’agit ainsi
"d’être utile"
au pays
"en votant contre cette réforme des retraites injuste et inefficace"
et de
"préserver
(la)
démocratie parlementaire bafouée et la démocratie sociale méprisée".
Il a par ailleurs rappelé que 80% des Français souhaitent que cette motion soit votée, ce qui
"permettra de sortir par le haut, d’une crise politique profonde".
La présidente du groupe LFI (La France Insoumise) à l’assemblée nationale, Mathilde Panot, a publié un communiqué dans la foulée, pour expliquer que
"voter la motion de censure, c’est voter contre la retraite à 64 ans et faire tomber le gouvernement".
Dans les faits, si la motion de censure du RN ne devrait être votée que par les députés de ses propres rangs, la motion de censure transpartisane pourrait récolter les voix de l’ensemble des oppositions.
L’incertitude plane néanmoins quant à la position des députés LR dont le président Éric Ciotti a déjà fait savoir que le groupe ne votera pas de motion de censure, mais à titre individuel, plusieurs députés se sont ouvertement déclarés prêts à la voter.
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