Le parquet de Paris a recommandé vendredi que Marine Le Pen, figure emblématique de l'extrême-droite française, et ses collaborateurs soient traduits en justice pour le présumé détournement de fonds de l'UE destinés au financement des activités de son parti, le Rassemblement National.
En réponse à Anadolu, les procureurs ont précisé avoir demandé l'autorisation d'intenter une action en justice contre plusieurs députés dans le cadre d'une enquête menée au Parlement européen sur l'affaire des "emplois fictifs" ouverte en 2015.
Ces chefs d'accusation sont passibles de peines allant jusqu'à 10 ans de prison, d'une amende d'un million d'euros, et d'une amende équivalant au double du montant présumément détourné.