Coquerel a souligné l'importance d'une action concrète de la part de l'Exécutif français, en réponse à l'agression israélienne dans les territoires palestiniens.
Le député LFI a d'abord été interrogé sur l'appel de son parti, lancé il y a quelques semaines, pour que le gouvernement impose un moratoire sur les exportations d'armes vers Israël. Et de déclarer:
La question, c'est s'il y a une volonté politique.
Évoquant les réactions du Gouvernement français et du président Emmanuel Macron, l'élu de Seine-Saint-Denis a critiqué leur manque d'action concrète malgré des déclarations de plus en plus fermes sur l'agression israélienne.
Dans les faits, ils ne font rien.
Moratoire sur les armes, reconnaissance de l'État de Palestine. Je pense que ce serait un événement ou un symbolique important. Et puis, il faut réfléchir aussi à des sanctions économiques.
Coquerel a également souligné la nécessité d'une pression internationale, notamment sur l'Allemagne, pour maintenir le financement de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient).
Cette déclaration de La France Insoumise met en lumière le besoin d'une réponse plus forte de la part de la communauté internationale face à la crise à Gaza, causée par l'agression israélienne. Elle soulève des questions sur l'efficacité des mesures diplomatiques actuelles et la nécessité de solutions plus concrètes pour aborder les violations du droit international et les souffrances humaines.
Pour rappel, pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, pour son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, qui a tué plus de 30 000 Palestiniens et blessé plus de 70 000 autres depuis le 7 octobre.
Les bombardements israéliens indiscriminés ont également causé des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité. Ces attaques ont poussé 85 % de la population de l'enclave palestinienne à se déplacer à l'intérieur du pays, notamment vers la ville de Rafah, au sud du territoire.
La population gazaouie fait face à des pénuries aiguës de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Malgré la décision de la CIJ, Israël persiste dans ses attaques. La décision du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu de lancer une offensive terrestre à Rafah a exacerbé les craintes d'une nouvelle tragédie humanitaire.