Des membres du Likoud, parti de Benjamin Netanyahu, et d'autres ministres, d'extrême-droite, ont participé au rassemblement, alors que les combats redoublaient de violence entre l'armée israélienne et le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza.
Des intervenants ont réclamé l'expulsion des Palestiniens de Gaza, jugeant que la réimplantation de colonies était la seule issue pour assurer la sécurité d'Israël.
Le rassemblement témoigne de ce qu'une frange extrémiste, longtemps minoritaire en Israël, y gagne actuellement du terrain, au risque d'approfondir encore les différends entre Israël et son allié américain.
Israël a occupé la bande de Gaza ainsi que la Palestine et Jérusalem-Est depuis la guerre de 1967. Quelque 400.000 israéliens vivent aujourd'hui en Palestine dans des colonies considérées comme illégales par la majorité de la communauté internationale, aux côtés de trois millions de Palestiniens.
Le gouvernement Netanyahu est le plus religieux et ultranationaliste de l'histoire du pays. Il a érigé en priorité l'expansion des colonies en Palestine occupée depuis son arrivée au pouvoir fin 2022.
Mais sa politique est en contradiction ouverte avec l'approche des États-Unis, allié indéfectible d'Israël.