Des manifestants font un geste lors d'une manifestation à Rabat le 11 février 2024 en solidarité avec les Palestiniens au milieu des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
Des centaines de Marocains ont organisé deux rassemblements distincts dans les villes de Marrakech et Taourirt, en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza face à la guerre israélienne qui dure depuis 6 mois.
Les deux manifestations ont été organisées mardi soir, à l'initiative de l'instance marocaine d'appui aux enjeux de la nation (organisation non gouvernementale).
Les participants ont condamné ce qu'ils ont appelé
"le silence de la communauté internationale sur ce qui se passe à Gaza et l'incapacité des Nations Unies à mettre fin à la guerre".
Les manifestants ont scandé des slogans exigeant la protection des civils à Gaza et le non déplacement des Gazaouis par Israël. Des slogans ont été scandés lors des deux actions tels que:
"le peuple veut libérer la Palestine",
et
"la Palestine résiste".
Les participants ont également brandi des pancartes, sur lesquelles on pouvait notamment lire:
"des descendants de Yusuf bin Tashfin aux descendants de Saladin, ensemble jusqu'à la libération de la Palestine",
et
"Marrakech Al-Hamra soutient la résistance et rejette la normalisation".
Presque quotidiennement, de nombreuses villes marocaines, dont la capitale Rabat, sont marquées par des manifestations massives en solidarité avec le peuple palestinien et exigeant la fin des raids israéliens sur Gaza, la levée du siège et l'entrée de l'aide.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
"génocide".
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
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