Burkina Faso: Fin des opérations de l'armée française

10:3620/02/2023, lundi
MAJ: 20/02/2023, lundi
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Crédit photo: AA
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En janvier dernier, les autorités burkinabè avaient demandé à la France de retirer ses 400 soldats des forces spéciales stationnés depuis 2010 dans la périphérie nord-est de Ouagadougou.

L'état-major général des armées du Burkina Faso et le commandement de la force française "Sabre" ont organisé samedi, dans l’enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboincin, dans la périphérie nord-est de Ouagadougou, une cérémonie solennelle de descente de drapeaux marquant la fin officielle des opérations de la Task Force à partir du sol burkinabé, a indiqué dimanche, un communiqué de l'armée burkinabè.


Cette cérémonie a été présidée par le colonel Adam Néré, Chef d’état-major de l’armée de Terre du Burkina Faso, et le lieutenant-colonel Louis Lecacheur, représentant le commandant de la Task Force "Sabre".


L'armée burkinabè souligne que cette cérémonie intervient après la dénonciation par les autorités politiques du Burkina Faso de l'accord de 2018 régissant la présence des soldats des Forces Armées Françaises au Burkina Faso.


"Le désengagement des équipements et matériels restants de Sabre sera finalisé par une équipe de logisticiens déployés à cet effet, selon un chronogramme défini en accord avec l'état-major général des armées"
, a précisé l'armée burkinabè.

C'est en janvier 2023, que le Burkina Faso avait demandé à la France de retirer ses 400 soldats des forces spéciales qui étaient stationnés depuis 2010 dans la périphérie nord-est de Ouagadougou.


Depuis le coup d’Etat du 30 septembre 2022, le deuxième en huit mois au Burkina Faso, les relations diplomatiques entre Paris et Ouagadougou n’ont cessé de se dégrader.


Les emprises diplomatiques françaises ont par ailleurs été prises pour cible par des manifestants hostiles à la France après le coup d’Etat tandis qu’en décembre dernier, le gouvernement burkinabè a décidé la suspension jusqu’à nouvel ordre de la diffusion des programmes de Radio France Internationale (RFI), accusant le média de
"manquements".

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