Cinq hommes d'une unité d'élite de la police française ont été placés en garde en vue dans le cadre d'une enquête sur la mort d'un jeune homme de 27 ans, Mohamed B., en marge des émeutes début juillet à Marseille, dans le sud du pays, a indiqué mardi le parquet.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le centre de Marseille, deuxième ville de France, était en proie à des dégradations et pillages à la suite de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué près de Paris par un policier lors d'un contrôle routier le 27 juin.
Marseille, comme d'autres villes françaises, avait été le théâtre de heurts, destructions et pillages pendant plusieurs nuits consécutives.
C'est lors de son autopsie qu'avait été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l'impact d'un tir de LBD (lanceur de balle de défense).
Il s'agit d'une nouvelle enquête à Marseille mettant en cause des agents des forces de l'ordre qui pourraient être soupçonnés de violences policières, après l'affaire du passage à tabac d'un jeune homme, Hedi, dont une partie du crâne a dû être amputée, également en marge des émeutes.