Le DGPN (directeur général de la police nationale), Frédéric Vaux, a remis en cause, dimanche, dans une interview, la légitimité du placement en détention du fonctionnaire de police, gravement mis en cause dans l’agression violente d’un jeune marseillais de 22 ans le soir du 1er juillet.
Le savoir en prison m'empêche de dormir.
Sans que les chiffres officiels ne soient communiqués, la situation est très compliquée dans la cité phocéenne où les arrêts maladie se multiplient du côté des policiers pour faire entendre leur message.
Alors qu’il rentrait chez lui après avoir terminé le travail, Hedi, 22 ans, a été violemment passé à tabac et visé pas un tir de flashball qu’il attribue à des policiers en civil.
Laissé pour mort, il a pu être pris en charge à l’hôpital grâce à son ami présent sur place, et être ensuite opéré.
Une enquête de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) qui a été rapidement ouverte pour identifier les fonctionnaires impliqués, a permis d’aboutir au placement en garde à vue de quatre policiers dont l’un est incarcéré.
Dans la même nuit, Mohamed Bendriss, un ressortissant algérien de 27 ans, a été tué par un tir de flashball après avoir filmé un contrôle de police à proximité du Vieux-Port.