Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Crédit photos: Noam Galai / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / Getty Images /AFP
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’est dit, lundi, "profondément préoccupé par le conflit au Soudan et par ses répercussions sur la situation humanitaire et la stabilité de la région".
Cette déclaration a été faite au cours d’un entretien de Justin Trudeau avec le président du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, au sujet de la situation au Soudan. C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne, lundi, sur le site du Premier ministre canadien.
Trudeau a, selon le communiqué, exprimé ses remerciements au président djiboutien, pour le
"soutien exceptionnel apporté"
par ce pays aux opérations d’évacuation menées par le Canada.
Le Premier ministre canadien a salué, également, Djibouti pour sa volonté manifeste de participer à la résolution du conflit, poursuit le même texte.
Les deux dirigeants, indique la même source, ont
"discuté des efforts de médiation"
et Trudeau a réitéré l’appui du Canada aux efforts de médiation régionaux, y compris ceux menés par l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Il a tenu à offrir le
"soutien du Canada dans la recherche d’une solution pacifique au conflit"
, qui secoue le Soudan depuis plus de deux semaines.
De son côté, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, s’est entretenu à Nairobi, où elle effectue actuellement une visite, avec
"le dernier Premier ministre civil du Soudan"
, Abdalla Hamdock.
Dans un tweet posté sur son compte, lundi en fin d’après-midi, Joly a, notamment, écrit :
"Nous continuerons de travailler avec la communauté internationale en faveur d’une solution pacifique. Nous sommes de tout cœur avec le peuple soudanais".
Rappelons que le Canada avait évacué jusqu’à samedi 375 de ses ressortissants établis au Soudan en raison des affrontements armés en cours depuis la mi-avril, selon la ministre de la Défense, Anita Anand.
Depuis le 15 avril courant, le Soudan est le théâtre de combats entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) à Khartoum et dans d'autres villes du pays. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.
Les FSR ont été constituées en 2013 pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de
par l’armée après le déclenchement des hostilités.
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