Volker Perthes, chef de la Mission des Nations unies au Soudan, a révélé que les parties au conflit dans ce pays de l’est africain, l'armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR), ont accepté de négocier par représentants interposés.
Perthes a déclaré à l'agence de presse américaine Associated Press que les deux généraux en guerre au Soudan (le chef du Conseil Souverain de transition, Abdel Fattah al-Burhan et le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemedti) ont accepté de déléguer des représentants afin de négocier, soulignant que les négociations auront probablement lieu en Arabie Saoudite.
Le responsable de l'ONU a évoqué les défis qu’ils rencontrent afin d’amener les deux parties à respecter les trêves humanitaires déjà déclarée.
Jusqu'à 13 h 32 GMT, il n'y avait encore eu aucun commentaire de la partie saoudienne concernant la possibilité d'organiser des pourparlers entre les représentants d'al-Burhan et de Hemedti.
Depuis le 15 avril dernier, plusieurs régions soudanaises ont été les théâtres de combats à grande échelle entre l'armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, dirigés par Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemedti, au cours desquels les deux belligérants s’étaient mutuellement accusés d’être à l’origine des hostilités.
Les Forces de soutien rapide (FSR) ont été créées en 2013 pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest), avant d’assumer d’autres missions plus tard, notamment la lutte contre l'immigration clandestine à travers les frontières et le maintien de la sécurité du pays.