Répondant à l’appel de l’Unité d’action syndicale (UAS) des milliers de travailleurs ont participé à une marche, ce lundi à Ouagadougou, pour réclamer des meilleures conditions de vie et de travail ainsi que le retour de la sécurité dans les localités en proie au terrorisme.
Comme chaque année, à l’occasion de la Fête du travail, les travailleurs burkinabè ont remis au chef du gouvernement une plateforme revendicative portant entre autres, sur la lutte contre le terrorisme, les mesures contre la vie chère et le respect et l’élargissement des libertés individuelles et collectives.
Dans une déclaration en date du 14 avril 2023, l’Union européenne, par la voix du porte-parole de son chef de la diplomatie Josep Borrell, Nabila Massrali, avait déclaré avoir pris note de l’adoption du décret portant mobilisation générale au Burkina Faso et demandé que les droits humains soient respectés.
Dans une déclaration parvenue ce lundi à Anadolu, le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a rassuré l’Union européenne et la communauté internationale dans son ensemble, que le décret portant mobilisation générale et mise en garde prend en compte la protection des droits intangibles garantis par la Constitution du Burkina Faso et les Conventions internationales auxquelles le pays est partie.