- 23.11.2024, samedi
- 20:45
Les ONG estiment que la compagnie de transport maritime israélienne ''viole la règle relative au commerce des armes, qui stipule l'obtention d'un permis de transit en cas de risque de crimes de guerre dans le pays recevant des armes''.
Un groupe d'organisations non gouvernementales en Belgique a intenté une action en justice contre la compagnie de transport maritime israélienne ZIM, affirmant qu'elle avait violé les règles relatives au transport d'armes, selon les médias locaux.
Le journal HLN a rapporté que des organisations non gouvernementales ont annoncé avoir intenté une action en justice contre la société israélienne mercredi, à l'occasion du 76e anniversaire de la Nakba palestinienne en 1948.
Les Palestiniens utilisent le mot "Nakba" en référence aux événements de 1948, lorsque des milices sionistes armées ont forcé des centaines de milliers de Palestiniens à quitter leurs domiciles et leurs villages, sous la pression des bombardements et des massacres de masse sur les territoires historiques de Palestine, les repoussant encore plus loin vers la bande de Gaza, la Cisjordanie et les pays voisins, dans le cadre d'une vaste opération de nettoyage ethnique qui a précédé la déclaration de l'indépendance d'Israël.
Cette plainte a été, en effet, déposée par l'Association Palestinienne Belge, la Fondation Al-Haq-Europe et les organisations Oxfam et Action pour la Paix.
Les organisations estiment, sans fournir de plus amples détails, que la compagnie de transport maritime israélienne
''viole la règle relative au commerce des armes, qui stipule l'obtention d'un permis de transit en cas de risque de crimes de guerre dans le pays recevant des armes''.
Le journal a, également, rapporté qu'une autre plainte été déposée contre une société belge affiliée à la société israélienne.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 114 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.
Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
"génocide".
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